Helena IV la Restautratrice

Helena IV fut la première souveraine de la Ruthvénie Moderne après le terrible "Grand Cataclysme" qui ravagea le cybermonde.

Elle mit fin à la période seelienne après s'être faite reconnaître comme souveraine légitime par la grande majorité de la population et par l'ensemble des pays du cybermonde.

Son règne fut consacré à la restauration du prestige ruthvène et à la consolidation des alliances diplomatiques internationales.

Atteinte d'une maladie contractée au contact d'un membre de la famille Tepes, Helena abdiqua en faveur de son fils qui devint le Roy Calimrïon Ier.

Elle épousa en première noce le Sieur Therclis Dar'Keyes qui devint alors prince consort du royaume. Elle donna naissance à un fils, Calimrïon qui lui succéda sur le trône. Séparée de son premier mari, elle épousa en seconde noce le Capitaine-Baron Alastorn Her'Mofalas, commandant de la Garde Royale dont elle eu également un enfant, la princesse Zara.

Après s'être retirée de la vie publique ruthvène, elle se consacra néanmoins encore aux relations extérieures et fut officieuse responsable de la diplomatie ruthvène.

Se séparant alors de son second époux, Helena se remaria avec le Comte Demitry Solovskaïne Dragnieff (dit Dem-Dem) dont elle eu un autre fils Solo, titré Baron Solo Draghendorff.

Vers la fin de sa vie, elle se retira à Altheimaus, la demeure ancestrale des Pikkendorff et fut assassinée dans des circonstances restées mystérieuses par une terroriste kralandaise dont le nom ne mérite pas de figurer ici.


DOCUMENT EXTRAIT DES ARCHIVES DU ROYAUME


- 2004-07-23 - 17:01 - Ruthvénie -
Helena von Pikkendorff a fait la déclaration officielle suivante aux habitants de la province :
- MANIFESTE DU ROYAUME DE RUTHVENIE -
Proclammation de Sa Majesté Helena IV, reine de Ruthvénie.
Mes chers compatriotes,
j'ai l'honneur de me présenter devant vous aujourd'hui pour vous parler du Royaume de Ruthvénie, de mon royaume, de votre royaume, de notre royaume...
Il y a bien longtemps de cela, mes ancêtres on régné sur ces terres particulièrement fertiles et riantes où des générations de ruthvéniens ont été heureux des siècles durant. Or donc, mon ancêtre, le roi Aulik III de Ruthvénie fut honteusement dépossédé des ses droits immémoriaux au trône par un sinistre complot fomenté par des intrigants qui avaient persuadé un Elènaf, titulaire du poste d'intendant du royaume de prendre sa place. Profitant d'une visite au pays voisin effectuée par le roi, les mutins s'emparèrent lâchement de la fille de ce dernier et la firent disparaître afin de plonger le monarque dans une mélancolie dont il ne se remit jamais. Le traître Elénaf et sa bande firent en sorte de prendre peu à peu le pouvoir en faisant porter le chapeau à la famille du roi des actes de barbaries et de félonie commis sur le fier peuple ruthvène.
Cette campagne de calomnie eut bientôt raison de l'autorité qui restait au roi et la famille royale du fuir devant la révolte qu'avaient soigneusement préparé les imposteurs.
Les années de dictature déguisée commencèrent alors sous le joug des intendants Elènaf jusqu'au moment ou ils furent à leurs tour chassés par des éléments venus de la Théocratie seelienne.
La terre ruthvène fut alors placée sous tutelle seelienne après avoir été débarassée de ses tyrans. Commença alors une période de calme incertain et de prospérité vague...
Aujourd'hui, je viens vers vous, citoyens ruthvènes, à l'appel de plusieurs d'entre vous. Lassés des incertitudes grandissantes inhérentes aux trop nombreuses guerres qui émaillent le cybermonde.
Poussée par quelques citoyens mécontents qui m'ont convaincue, j'ai décidé, de récupérer ce trône qui est dû depuis toujours à ma famille et qui a été usurpé tant de fois. La Ruthvénie veut redevenir ce qu'elle était auparavant et ce qu'elle n'aurait jamais du cesser d'être. Un micro-état certes, mais ô combien prospère et agréable à vivre dans une neutralité qui n'aurait pour but que de nous préserver de toute attaque.
Notre grand frère et ami, l'état seelien est donc prêt aujourd'hui a envisager un protectorat avec notre petite nation et des contacts fructueux ont été pris par notre grand intendant Uthazades Montgozier de Tarsac afin de sceller par un accord équitable l'amitié, l'estime et le soutien réciproques entre nos deux nations.
Poussée dans le dos par mes partisans les plus fidèles, j'ai donc décidé, en ce jour, de faire valoir mes droits immémoriaux à la couronne de Ruthvénie et de le clamer haut et fort à la face du cybermonde : Helena, la reine de Ruthvénie est de retour ! Le principe royal que j'incarne depuis toujours ne repose pas sur la foi que l'on a ou que l'on n'a pas en lui. Il importe peu qu'on y croie ou que l'on n'y croie pas. Cela ne peut se peser. Notre Grande Déesse est notre Grande Déesse, et la reine est la reine.
Le royalisme tel que je le conçois n'est pas une position politique. C'est, au contraire, une attitude éthique, philosophique et religieuse. Le royalisme est une idée belle et noble qui satisfait ce que l'on a de meilleur en nous-même : l'héroïsme, le sens du sacré et l'idéal.
L'idée royaliste ne sera jamais ringarde car elle s'inscrit dans la permanence et la continuité. L'action que j'ai menée de manière discrète en mon nom et en celui de ma famille, détentrice depuis des temps immémoriaux des droits dynastiques du royaume de Ruthvénie est une action plus que symbolique. Elle vise aujourd'hui à replacer la Ruthvénie sous le gouvernement légitime de ses souverains avec la protection et la bienveillance de notre grande soeur de toujours, la Théocratie Seelienne.
La voie a été ouverte par notre Grand Intendant qui a bien voulu se charger de « déminer » le terrain et distinguer, avec la lucidité qui le caractérise, le caractères intrinsèque de notre condition familliale. Je l'en remercie aujourd'hui en lui décernant le grand collier de Commandeur de l'Ordre royal de Sainte Zara dont je suis l'actuelle dépositaire et grand-maître, et ce, pour les éminents services rendus à notre nation.
Aujourd'hui, les conditions de fond, religieuses, spirituelles, morales sociales et politiques indispensables à une restauration complète de notre autonomie existent, sont palpables et tangibles.
Etant la souveraine légitime de ce petit état qu'est la Ruthvénie, j'offre ma personne en ce jour de grâce, et me donne corps et âme à vous, citoyens ruthvènes, afin de vous servir toujours et d'être à vos côtés pour traverser en votre compagnie les aléas de l'histoire et les chemins escarpés qui nous mèneront ensemble vers la voie de la félicité suprême et du bonheur, sous les auspices de Sainte Zara, patronne traditionnelle du pays et de notre Grande Déesse qui sera la protectrice de la Ruthvénie.
Aussi longtemps qu'une goutte du sang de Lord Ruthven coulera dans les veines d'un Pikkendorff, nous serons à vos côtés pour prendre ensemble, à bras le corps, l'avenir de notre pays.
Je suis d'ailleurs redevable envers tous les citoyens ruthvènes qui m'ont manifesté leur soutien par leurs encouragements sincères et leurs paroles fortifiantes, du destin de ce pays.
J'ai exercé jusqu'ici le pouvoir de l'absence. Les ruthvènes qui ont ressenti en eux-mêmes cette absence me comprendront. Je les sais nombreux !
Au moment de rentrer au pays, par-dessus les contrées qui nous séparent encore, je leur adresse mon salut. Eux et moi formons déjà le royaume, le grand Royaume de Ruthvénie.
Vive la Ruthvénie libre !
Avons scellé et contresignons ce jour le manifeste ci-dessous.signé : S.M. Helena IV, reine de Ruthvénie.