Solo Ier le Pelleteur Soljenitsine Solovskaïne von Pikkendorff und Dragnief, dit Solo.
Titulature du souverain : Roy de Ruthvénie, Prince de Lantenac, Grand-Duc de Moldavie, Prince héréditaire de Ruthvénie, Marquis de Monte-Oktavio et de Pomponette, Comte de Pikkendorff et Altheim-Neufra, Baron de Ruthvenville, Seigneur suzerain de Ragen, de Seeburg et autres lieux... Grand Maître de l'Ordre souverain et militaire de Sainte Zara, Grand Maître de l'Ordre national du Mérite Ruthvène.
Solo était le fils de la princesse Helena v. Pikkendorff (ex-Reine Helena IV) et du Baron Demitry Solovskaïne Dragnief dit Dem-Dem.
Le Roy Solo Ier fut le chantre de l’honneur doublé d'un féroce défenseur des antiques valeurs Ruthvénes. Pétri d’empathie pour ses gens, concerné plus que tous par l’impartialité et la justice, autant que par le postérieur rebondi de ses girondes courtisanes, c'était un véritable modèle d’humanité et de force. Il a su, par son grand sens de l’amitié et son affable propension à s’attirer la sympathie de ses contemporains, contribuer à affirmer un peu plus le rayonnement de la Ruthvénie au-delà de ses frontières.
Le règne du bon Roy Solo fut jalonné de divers conflits, qu’il mettait un point d’honneur à parachever et à régler de façon définitive d’un coup de diplomatie musclée, n’hésitant jamais à servir la cause de son peuple, et toujours en première ligne. Il refusait d’ailleurs que quelqu’un se trouve devant lui sur le champ de bataille, de peur de rater un assaillant, ou qu’il ne reste pas assez de survivants pour dégourdir ses royaux revers de pelle.
La pelle du Roy, brandie à bout de bras, était un signe de ralliement pour tous les soldats ruthvènes et c'est ainsi qu'il est entré dans l'histoire ruthvène avec le surnom de "Pelleteur".
Atteint subitement d'un accès de peste bucolique, il s'éteignit en une semaine à peine, laissant ses sujets inconsolables tant la nouvelle de son décès brutal fut inatendue. Nous le voyons ici, sur le portrait officiel, peu avant son décès, peint par Jacobus VanDerMeyren, peintre officiel de la cour qui, dit-on aurait reçu trente et un coups de pelles pour l'avoir fait un peu trop patienter lors des séances de pose.